Un apiculteur en classe de 6°

Un apiculteur rend visite aux élèves de 6e du projet « Terre et mer »

Jeudi 12 Décembre, Vincent BUON de l’association « l’Abeille Finistérienne » est venu nous présenter son métier d’apiculteur. Il nous a fait découvrir le monde des abeilles et permis de comprendre les rôles précieux qu’elle assure dans la nature. C’est un insecte hyménoptère : elle a 3 paires de pattes, une paire d’ailes et une langue pour récolter le nectar. En butinant de fleurs en fleurs, elle participe à la pollinisation, c’est à dire le transport du pollen des organes de reproduction mâles (étamines) vers le pistil (organe reproducteur femelle). C’est ainsi qu’on peut avoir des graines et des fruits. Elle participe donc à la fructification. Sans elle, pas de pommes, pas de prunes… Il peut y avoir jusqu’à 80 000 abeilles dans une ruche en juin. Parmi elles, il n’y a qu’une seule reine, qui pond (environ 2 000 œufs par jour). Les abeilles ouvrières participent au bon fonctionnement de la ruche : il y a des ménagères, des nourrices qui s’occupent du couvain (regroupant les œufs, larves et nymphes qui deviendront les futures ouvrières), des architectes, des manutentionnaires, des ventileuses, des butineuses et des faux-bourdons. Ca en fait du monde ! Vincent nous a montré son matériel : la ruche, avec ses cadres qui permettent de récolter le miel, mais aussi l’enfumoir et la vareuse qui protège l’apiculteur et que certains d’entre nous ont essayée ; c’était vraiment drôle ! Certains cadres (hum, ils sentent bon le miel) étaient recouverts d’une sorte de mastic : la propolis, connue pour ses propriétés naturelles désinfectantes…oh… ça colle aux doigts ! Vincent nous a alertés sur les risques actuels pour les abeilles. Il faut vraiment les protéger car elles sont menacées par le varroa (c’est un acarien parasite dangereux pour elles), mais il y a aussi de nombreux pesticides utilisés en agriculture qui les rendent malades et finissent par les tuer. Nous avons aussi parlé du frelon asiatique que l’on a pu observer à la loupe binoculaire (il a plein de poils sur le corps et de drôles de yeux à facettes). On sait maintenant le différencier du frelon européen…même à l’œil nu. Il faudra installer des pièges au printemps ; ce qui nous laisse du temps pour en construire pendant les heures du Club Terre et Mer. On va recycler du matériel pour leur fabrication. La rencontre s’est terminée par une délicieuse dégustation de miels de printemps, d’été et de sarrasin. Le lierre est une des dernière plantes mellifères avant l’hiver et donc constitue le dernier repas des abeilles. Vincent nous a conseillé de ne pas le couper, tout comme il est important de planter des plantes mellifères qui donnent à manger à nos chères abeilles ! En conclusion, Vincent a été convainquant : nous ne regarderons jamais plus les abeilles de la même façon et on est bien décidés à les protéger. 75 % de la production mondiale de nourriture dépend des insectes pollinisateurs et entre 60 et 90 % des plantes sauvages ont besoin d’insectes pollinisateurs pour se reproduire !

Longue vie aux abeilles et merci à Vincent BUON pour toutes ses explications !

On a hâte de le revoir à l’occasion de la visite du rucher pédagogique de Rosporden programmée aux beaux jours pour les membres du Club Terre et Mer.

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